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Évolution du e-commerce, quelle est la prochaine étape ?

Andrej Maihorn, spécialiste du secteur, nous fait profiter de son expertise et connaissances sur le passé, le présent et l'avenir du monde du e-commerce.
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ANDREJ MAIHORN

travaille dans le secteur du e-commerce depuis près de 25 ans. Au cours de son expérience, il a été amené à connaître de multiples modèles d'entreprise et de zones géographiques telles que l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie Pacifique. Andrej est une référence avérée dans le domaine du B2B, et est reconnu comme étant un stratège de produits numériques. Il est aussi vice-président de Spryker pour les solutions industrielles et la commercialisation aux Etats-Unis. On peut donc dire qu'il a été un des témoins directs du développement du e-commerce et de sa transformation en un secteur de grande envergure. 

Nous avons décidé d’interroger Andrej sur l'évolution du marché du e-commerce et de vous partager son précieux point de vue et son expertise dans ce document. Découvrez en exclusivité les informations qu’il nous a communiquées sur les sujets incontournables suivants :

 

Tout d'abord, le terme « headless », que l'on traduirait de l'anglais par « sans tête », ne me semble pas tout à fait approprié. Car on sait tous qu'on a besoin d'une tête et d’une architecture adaptée. – Andrej Maihorn VP US GTM & Industry Solutions

À quoi ressemblait le commerce électronique à ses débuts?

Je considère que l'histoire du e-commerce est un sujet fascinant. La plupart de ses aspects ont été amenés à évoluer au cours des deux dernières décennies. Lorsque j'ai commencé à travailler dans le domaine du commerce électronique il y a plus de 24 ans, nous n'en étions qu'aux prémices des solutions de e-commerce intégrées, et presque toutes les transactions été réalisées par fax – est-ce que vous pouvez le croire ?

Pendant longtemps, toutes les solutions étaient limitées à être réalisées sur site, laissant une marge de manœuvre restreinte. Cela signifiait que les commerçants devaient préserver et contrôler leur propre environnement, tout en disposant des serveurs appropriés pour gérer le trafic et l'évolutivité de leur activité. Les entreprises devaient alors avoir recours à des logiciels et disposer en interne de développeurs expérimentés capables de personnaliser le front-end et de fournir des intégrations de base pour le paiement, par exemple.

Les seules solutions de commerce qui existaient à l'origine étaient très basiques et ne disposaient que de fonctions rigides et limitées à des boutiques traditionnelles en ligne dotées d'un catalogue numérique. Elles permettaient par exemple d'effectuer une recherche, de naviguer ou de passer une commande.

Les systèmes étaient alors conçus comme des plateformes full stack et le numérique ne constituait qu'un silo de la stratégie globale. Le commerce en ligne dépendait entièrement de la technologie de la plateforme.

Le coût global de possession de l'ensemble de l'investissement était assez élevé, notamment à cause de la maintenance et des mises à jour. Généralement, les plateformes étaient utilisées seulement un certain nombre d'années. On y avait donc recours en sachant que le remplacement du système serait à terme nécessaire. En raison des coûts et des ressources nécessaires, la plupart des solutions se trouvaient donc hors du champ de portée pour certaines des plus petites entreprises.

La métamorphose du marché des logiciels

Entre 2006 et 2012, nous avons assisté à une mutation radicale sur le marché des logiciels en général. Dans le domaine du commerce électronique, Stephan Schambach, fondateur de la société de technologie logicielle Demandware, a été l'un des premiers à adopter cette évolution. M. Schambach a constaté la nécessité de s'orienter vers un modèle de coût de possession moins élevée et a mis au point l'une des premières solutions logicielles de e-commerce (Intershop). C'est à cette époque qu'il a pu assister à un passage des logiciels sous licence à des plateformes SaaS. Bien qu'il s'agisse toujours d'une solution full stack, l'infrastructure et les aspects opérationnels étaient gérés par le fournisseur, ce qui permettait aux commerçants de se concentrer davantage sur l'aspect purement commercial.

Le processus de mise à niveau devient ensuite plus facile, mais l'extensibilité et la flexibilité de ce modèle demeuraient encore très limitées. Pour que cela fonctionne, il fallait contrôler quelles modifications pouvaient être apportées et comment, en se cantonnant généralement à certaines fonctions JavaScript qui ne faisaient pas partie du noyau. Néanmoins, ce nouveau modèle a permis aux petites entreprises de pouvoir adopter plus facilement le e-commerce et de concurrencer ainsi les grandes marques.

Comment les smartphones ont-ils révolutionné le marché?

C’est vers 2007 qu’Apple lance son premier modèle de la gamme iPhone. Cela a pour conséquence un énorme changement dans le e-commerce. Avant cela, il suffisait aux commerçants de posséder une boutique en ligne basique, car les consommateurs n'étaient pas en mesure d'acheter en ligne d'une autre façon que depuis un ordinateur.

L'iPhone et à l'évolution des smartphones en général ont favorisé l'avènement des expériences mobiles. L'information a commencé à être accessible partout, à tout moment. On ne dépendait plus seulement de notre ordinateur de bureau personnel ou de celui de notre lieu de travail.

S'est alors présenté un des plus grands défis. Considérant l'époque des premiers smartphones et la qualité de résolution médiocre des écrans, comment procurer au client une expérience satisfaisante tout en garantissant un accès fonctionnel aux pages ?

Comme le front-end était étroitement lié au reste de la plateforme, les entreprises se sont alors mises à créer un autre site distinct spécialement prévu pour l'expérience mobile. En d'autres termes, afin de proposer des pages ou des expériences différentes, on avait besoin d'une sorte de site disjoint impliquant deux silos qui ne communiquaient pas. Ceci avait pour conséquence la création de données disjointes ainsi que l’apparition d'autres sortes de problèmes et de discordance.

Pouvoir observer à quelle vitesse l'expérience front-end a évolué s'est avéré fascinant. Et ce notamment au cours de la dernière décennie, avec l'explosion du numérique. Nous avons vu les points de contact avec les clients se multiplier, au point que les boutiques en ligne sont désormais des éléments incontournables dans notre écosystème. Nous avons également constaté que les nouveaux appareils et les nouvelles technologies étaient et sont toujours le moteur de l'évolution du numérique et des expériences digitales.

Vers 2011, Apple a par exemple présenté Siri, la première application de commande vocale utilisable pour la saisie de données. Plus tard, en 2012, Google a testé ses Google Glasses pour offrir une expérience client différente. C'est en 2014 qu'Amazon Echo a vu le jour. Cet appareil fait maintenant partie de notre quotidien. Mes propres enfants l'utilisent par exemple pour un tas de choses !

Ainsi, les smartphones et autres points de contact émergents ont engendré de très nombreuses opportunités. Ils ont également été à l'origine d'innombrables défis, notamment en ce qui concerne les solutions traditionnelles de commerce full stack. C'est justement à travers cet élan qu’est née la technologie « headless ». Elle s'est imposée comme l'évolution des plateformes commerciales.

À quoi correspond la technologie « headless » et en quoi est-elle importante?

On me demande souvent pourquoi la technologie « headless » est importante du point de vue des commerçants et pour quelles raisons les entreprises devraient en tenir compte lors de l'évaluation des vendeurs. La technologie headless est un sujet aussi intéressant que primordial. La première chose à noter est que du fait des nombreuses complexités perçues, il y a beaucoup de confusion autour de ce qu'implique réellement le headless et des avantages que cette technologie présente.

Tout d'abord, le terme « headless », que l'on traduirait de l'anglais par « sans tête », ne me semble pas tout à fait approprié. Car on sait tous qu'on a besoin d'une tête et d’une architecture adaptée. Il est également certain qu'on a besoin d'une expérience front-end. Et cette dernière constitue en fait la tête dont nous parlons. Ainsi, le terme « headless » ne signifie pas que le e-commerce est dépourvu de « tête » ou de front-end. Cela signifie en réalité que le front-end est totalement dissocié des fonctionnalités commerciales et de la logique d'entreprise.

À l'instar du panier d'achat ou du catalogue de produits, la plateforme e-commerce peut en fait regrouper plusieurs outils dont l'infrastructure est indépendante du site visible par le client. Dans une solution purement headless, le front-end ne contient pas d’élément se rapportant à la logique d'entreprise, ce qui sous-entend qu'il est susceptible d'être facilement modifié, échangé ou déplacé.

En règle générale, toutes les fonctions commerciales sont exposées via une interface de programmation applicative (API), raison pour laquelle nous parlons également de solutions API-first. Mais aujourd'hui encore, l'architecture de nombreuses plateformes de commerce a été conçue de manière full stack et l'API n'a été envisagée que dans un second temps.

Le cas échéant, il est quelque peu difficile de parvenir à une dissociation totale des expériences client front-end et de la fonctionnalité de vente. Sur ces types de plateformes, on constate toujours qu'une grande partie de la logique commerciale réside dans le front-end où elle n'a en réalité pas vraiment sa place. Cela veut dire que vous ne pouvez pas offrir tous les avantages d'une véritable plateforme dite « headless».

Ce qui est étonnant lorsqu'on considère la technologie headless, c'est qu'on peut concilier le commerce à n'importe quelle expérience client. On peut ainsi changer et remodeler sa manière de penser pour prioriser tout d'abord l'expérience du client et de l'utilisateur. Comment devez-vous interagir avec les clients ? Comment doivent-ils interagir avec vous ? Comment favoriser les expériences client ? La plateforme devient un catalyseur qui place le client et l'utilisateur au premier plan. Vous pouvez tout d’abord vous pencher sur l'expérience que vous devez offrir et ensuite définir quelle serait la technologie la plus adéquate pour la mettre en place.

Dans ce cas, on peut également adapter rapidement le front-end sans pour autant que la logique commerciale n’en soit impactée. Cela permet par exemple aux entreprises de créer de nouvelles expériences sans risque d'affecter les expériences existantes. Elles peuvent ainsi tester une expérience ou un point de contact différent, sans que cela n'ait d'incidence sur l'autre. Par conséquent, cela vous permet d'adopter plus facilement certains des nouveaux points de contact avec le client, tels que le voice commerce (formes de commerce pour lesquelles l'achat se fait par commande vocale), l'audiovisuel, la modélisation 3D, les recherches virtuelles, etc. et proposer d'autres modes de point de contact.

Quelle est la prochaine grande nouveauté dans le domaine du commerce électronique?

J'ai déjà évoqué les manquements liés aux solutions full stack dans le contexte de la technologie headless. Lorsque nous examinons les contraintes du marché et les développements technologiques actuels, il est facile de voir que la technologie headless ne constitue pas une réponse définitive. Il est nécessaire d'adopter certaines fonctionnalités et d'intégrer des contraintes individuelles ou de remplacer des éléments par des offres externes, plus flexibles et plus puissantes afin de les mettre ensuite en avant de manière cohérente.

On est tous conscients que le e-commerce ne peut pas fonctionner sans un écosystème adapté. Toutes les entreprises disposent de leur progiciel de gestion intégré (Enterprise Resource Planning ou ERP en anglais), de leur solution de gestion de la relation client (Customer Relationship Management ou CRM en anglais) ainsi que d'autres éléments qu'elles doivent intégrer. Il est donc fondamental d'admettre qu'aucun vendeur n'est à même de vraiment tout gérer.

À ce jour, il existe des technologies de pointe répondant à la complexité de domaines spécifiques. Elles sont entre autres spécialisées dans la recherche intelligente, la personnalisation ou la tarification dynamique. L'infographie annuelle de Scott Brinker sur le paysage technologique du marketing illustre parfaitement le fait que de plus en plus d'entreprises s'intéressent à un domaine spécifique afin d'offrir des capacités ciblées.

Dans un monde idéal, les entreprises veulent choisir et combiner les composants, et ainsi étendre leur écosystème et satisfaire leurs besoins. Cela ne doit pas se limiter à l'expérience front-end, qui constitue par ailleurs le point fort de la technologie headless. Chaque entreprise est unique et, afin de réagir constamment à l’émergence de nouvelles technologies et des tendances du marché actuel, chacune a besoin d'une certaine flexibilité. Elle doit à la fois répondre aux attentes des clients tout en continuant à se différencier dans un paysage numérique qui se veut de plus en plus saturé et concurrentiel.

Donc, en résumé, nous sommes actuellement en train de faire la promotion active de la prochaine grande étape, le « commerce composable » (CC), une approche modulaire.

Comment mettre au point la solution de e-commerce électronique que vous ambitionnez

Mettre au point sa solution de e-commerce idéale, c'est un peu comme décider de ce qu'on va préparer à manger à la maison ce soir et comment.

  • Option A : Vous pouvez commander des plats à emporter. La personne qui les a préparés a fait tout le travail en fonction de ce que vous avez commandé. Cela vous permet certes d'avoir un repas rapidement sur la table, mais vous ne pourrez pas y changer grand-chose. À part y ajouter éventuellement un peu de sel et de poivre si vous le souhaitez, vous ne pourrez y apporter aucun changement. Voilà à quoi on peut apparenter une plateforme modélisée ou monolithique. Ce type de plateforme permet une mise sur le marché rapide mais ne dispose pas de la capacité à s'adapter aux besoins et aux souhaits spécifiques de votre entreprise.
  • Option B : C’est vous le chef. Vous disposez d'une grande expérience en cuisine et êtes à même créer un repas élaboré digne d’un 5 étoiles. Vous savez exactement comment vous procurer tous les ingrédients et les préparer à merveille – ce qui requiert sans doute une quantité extraordinaire de temps et de ressources mais vous garantit également une préparation qui correspond exactement à ce que vous souhaitez. C'est ce que proposent les plateformes de microservices où chaque ingrédient représente un processus ou un composant. Elles vous permettent une grande agilité et une flexibilité accrue. Mais tout cela a un coût, à savoir du temps et de l'argent. Réussir à gérer et à exploiter une plateforme de ce type s’avère généralement très difficile.
  • Option C : Beaucoup pensent qu'il s'agit de la meilleure solution résultant d’un compromis des options précédentes. Ces dernières années, des entreprises comme Quitoque ou HelloFresh ont répondu à la demande des personnes qui souhaitent recevoir des kits de repas personnalisés, composés d'ingrédients élaborés et d'une qualité comparable à celle d'un bon restaurant à préparer chez elles en quelques minutes. Cette option vous permet de mélanger et d'associer les ingrédients à votre guise, et même d'ajouter quelque chose de votre réfrigérateur si vous en avez envie. Le repas que vous concoctez est ainsi préparé exactement de la façon dont vous voulez, au moment où vous le voulez, et ce à un prix raisonnable, sans avoir à passer des heures à le préparer et sans devoir être titulaire d'un diplôme de cuisinier.

En somme, c’est ça, le commerce composable.

Cela vous permet de sélectionner vous-même les apports en protéines en glucides tout en choisissant des ingrédients de qualité. On peut notamment faire un parallèle avec la recherche intelligente, les recommandations de produits, le moteur de personnalisation, la fiscalité et le paiement. On considère ensuite les ingrédients sélectionnés et on personnalise la recette à l'aide de tous les composants afin d'obtenir un résultat satisfaisant.

Tout comme si vous aviez réussi à élaborer votre « repas », le CC devrait également vous permettre d'affiner la recette en fonction de vos préférences ou de l'évolution de vos goûts. De la même manière que vous pourriez valoriser ou masquer une saveur, vous devriez être par exemple en mesure de modifier sans effort différents moteurs de recherche et d'en tester les résultats.

Une vraie plateforme de commerce composable doit ainsi couvrir tous les aspects suivants :

  • La composabilité de la plateforme centrale de commerce elle-même
  • La composabilité par rapport aux composants tiers (de la meilleure qualité)
  • La composition des expériences front-end et des outils des utilisateurs commerciaux
  • Et la flexibilité d'ajouter à la plateforme des composants entièrement personnalisés

En résumé, le recours au CC permet de prendre des offres à partir de capacités natives, de les associer à des options du vaste écosystème externe et d'y combiner des composants personnalisés selon vos besoins – besoins qui peuvent toujours être remplacés à la demande. Cette approche offre une plus grande flexibilité et permet de répondre constamment aux besoins selon l’évolution du marché et de votre clientèle.

Mon conseil : pour viser les étoiles, commencez par viser la lune

A mon sens, il est fondamental d'avoir une vision claire de la situation globale, même si cela peut être épuisant, car c’est un peu comme essayer de se frayer une route vers une étoile lointaine.

Le monde du numérique ne représente pas seulement un canal ou un aspect fonctionnant de manière indépendante comme c’était le cas par le passé. Il est désormais impératif de réfléchir à la manière dont on peut soutenir numériquement tous les processus déjà existants et les processus futurs. Mais digitaliser son entreprise dans son intégralité tout en suivant les évolutions qui en découlent est un voyage sans fin. Alors, par où commencer ? Premier arrêt : la lune. Voici quelques-uns des sujets clés qui doivent d'abord être définis clairement :

  • Comment rejoindre le(s) marché(s)
  • Dans quel type de secteur d’activité vous classez-vous ?
  • Quels sont vos buts et objectifs à court terme et ceux à long terme ?

Mon premier et meilleur conseil est toujours de voir les choses en grand mais de commencer par viser petit, car le meilleur se trouve entre les deux.

Trouvez la base adéquate qui vous permettra d'être rapidement opérationnel en ayant recours à une solution préconçue. Il s'agit de la première chose à faire. La meilleure phase arrive lorsque vous travaillez à l'aide d'une plateforme composable qui vous offre également la flexibilité nécessaire pour expérimenter de nouvelles choses, comme insérer et retirer des composants ou jouer avec de nouvelles technologies, et ce, en déployant un minimum d'efforts. Cela vous donnera la possibilité de publier en permanence des mises à jour intéressantes qui apporteront toujours plus de valeur à vos clients. Cela vous permet également d'intégrer les retours et les avis de vos clients (et de réaliser des ajustements en conséquence si vous le voulez) afin de dépasser leurs attentes et, en fin de compte, de gagner de nouvelles parts de marché.

Car une plateforme d'infrastructure composable vous permet d'innover, d'évoluer et de vous développer en permanence. Toujours en nous référant à la métaphore des repas, vous serez à même d'ajouter à votre gré autant d'ingrédients ou de plats, d’en modifier les arômes ou d'adapter le résultat en fonction des saisons ou du niveau d’éducation de vos papilles.

Une plateforme comme ça est sans limite.

Le changement est une constante quotidienne. On attend de nous que nous utilisions et maîtrisions des outils qui n'existaient pas il y a dix ans, ni même l'année dernière – Scott Galloway

En quoi le Spryker Cloud Commerce OS est-il particulier?

Il y a une citation que j'aime beaucoup et que j'utilise constamment. Il s'agit de la citation suivante du professeur évangéliste Scott Galloway : « Le changement est une constante quotidienne. On attend de nous que nous utilisions et maîtrisions des outils qui n'existaient pas il y a dix ans, ni même l'année dernière ». Et c’est ça qui est génial avec Spryker.

Nous permettons à nos clients d'accéder et de mettre en œuvre en permanence de nouveaux outils qui maintiennent leurs activités à la pointe du progrès. Chez Spryker, nous sommes conscients que notre travail consiste à fournir un accompagnement dans un contexte d'évolution induite par les technologies émergentes, les marchés, la demande des clients mais aussi par tous les bouleversements susceptibles d’exercer une influence sur la manière dont les affaires sont menées. Spryker se concentre sur la mise en place de modèles commerciaux sophistiqués et transactionnels qui vont au-delà des solutions traditionnelles de vente au détail, de e-commerce électronique et de bureautique.

Ainsi, Spryker ne se contente pas de fournir uniquement l'ensemble des éléments nécessaires à la gestion d'une plateforme de B2C, de B2B, de places de marché et de commerce unifié. Nous regroupons tout cela au sein d'une seule et même plateforme. Pour ce faire, nous vous donnons la possibilité de sélectionner parmi nos différents modules afin de composer une option qui s'adapte à vos envies et besoins individuels. Nous prenons également en compte la prépondérance de l'écosystème. C'est pourquoi notre nouveau concept autour de l'app store donne à nos clients le contrôle pour explorer des centaines de partenaires avec lesquels nous travaillons en vue d'expérimenter, d'étendre et d'améliorer leur gamme.

Notre plateforme d'entreprise basée sur une technologie headless et API, que nous appelons « Spryker Cloud Commerce OS » gère la composition de ces solutions de bout en bout, notamment via un large éventail de capacités commerciales prêtes à l'emploi et d'extensions tierces.

Nos packs préconçus nous permettent de vous placer rapidement sur le marché et de contribuer à une croissance rapide et pérenne. Nos clients optimisent ainsi le coût global ainsi que leur retour sur investissement tout en acquérant des parts de marché.

Je pense que de nos jours, nous sommes tous d'accord pour dire qu'un délicieux repas livré rapidement et exactement comme on le souhaite est très appréciable. Mais c’est vers les fourneaux que je préfère me diriger.

About Spryker

Spryker is the leading global composable commerce platform for enterprises with sophisticated business models to enable growth, innovation, and differentiation. Designed specifically for sophisticated transactional businesses, Spryker’s easy-to-use, headless, API-first model offers a best-of-breed approach that provides businesses the flexibility to adapt, scale, and quickly go to market while facilitating faster time-to-value throughout their digital transformation journey. As a global platform leader for B2B and B2C Enterprise Marketplaces, IoT Commerce, and Unified Commerce, Spryker has empowered 150+ global enterprise customers worldwide and is trusted by brands such as ALDI, Siemens, ZF Friedrichshafen, and Ricoh. Spryker is a privately held technology company headquartered in Berlin and New York backed by world class investors such as TCV, One Peak, Project A, Cherry Ventures, and Maverick Capital. Learn more at spryker.com.

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